Lampedusa : ils rêvaient d'un autre monde

Cent trente morts : c'est le bilan, ce 4 octobre, du naufrage d'un bateau transportant quelque 500 migrants au large de Lampedusa, une île proche de la Sicile qui fait souvent office de porte d'entrée pour l'immigration illégale en Europe.

Selon les médias italiens, seuls 150 passagers ont pour l'instant été sauvés. Face à cette tragédie, l'Italie a décrété une journée de deuil national ; dans toute l'Union européenne, des voix se font entendre pour que soit mis fin au trafic d'êtres humains. Ceux qui s'entassaient dans ce bateau venaient tous d'Erythrée ou de Somalie – en quête d'une vie meilleure ou d'une vie tout court, sur un continent ou règnent la paix, la démocratie et la prospérité.

Une fois l'émotion retombée, que se passera-t-il ? Il y a fort à craindre que la réponse à cette question tienne en quatre misérables lettres.